Akli Goudjil

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Mes oeuvres favorites

J’ai la chance de vivre au sein d’une ville à la culture riche et historiquement intéressante. J’ai ainsi la possibilité de me rendre régulièrement au Musée du Louvre pour y faire des excursions historiques.

Les musées sont des lieux apaisants où chacune des visites est différente et où on peut toujours apprendre quelque chose de plus. Néanmoins, au fil de mes visites, je n’ai pu éviter de ressentir des affinités pour certaines œuvres en raison de leur esthétique, leur conception ou leur histoire associées.

Je pourrais dresser une longue liste des œuvres qui ont retenu mon intérêt ou mon attention. Mais comme je suis plutôt du genre minimaliste, je n’ai choisi de partager qu’une courte liste de mes œuvres favorites en les présentant brièvement et en partageant mes impressions :

La victoire de Samothrace

La victoire de Samothrace est un monument découvert en 1863 dans l’île de Samothrace, au nord de la mer Egée par Charles Champoiseau. Sa création remonterai au 1er ou 2e siècle avant JC.

Le premier fragment découvert est une poitrine de femme. En cherchant le reste des éléments manquants, l’archéologue a trouvé des fragments d’ailes ainsi que des blocs de pierre qu’il a considérés comme des débris de sarcophages et a renoncé à les acheminer au Musée du Louvre en raison de leur poids.

C’est lors d’un échange incongru avec l’archéologue Alexander Kunze, de nombreuses années après sa première trouvaille, qu’il comprendra que ces blocs constituent l’avant d’un bateau en marbre.

Après réfléxion sur la posture et en la comparant au Tétradrachme Démétrios Poliorcète (une monnaie grecque antique).

Champoiseau en déduit qu’il s’agit d’un représentation de la déesse de la victoire « Niké » d’où son nom : La victoire de Samothrace.

Après une reconstitution de son aile droite, elle à subi diverses restaurations et est aujourd’hui exposée devant l’escalier de Daru au Louvre.

Magdalena Bay – François Biard

C’est dans un recoin du département Peintures Françaises du XVIIIe siècle du musée du Louvre que se cache l’un de mes tableaux préférés. Loin de la foule, cette toile de François Biard intitulée “Magdalena Bay” ne s’offre qu’à ceux qui prennent le temps de se perdre dans le Louvre.

François Biard est peu connu de nos jours mais il fut très célèbre durant son époque. C’est un peintre autodidacte qui touche à tous les genres (portraits, humour, paysages).

ll est l’un des premiers à avoir voyagé dans les régions isolées du monde et cherche à représenter des choses que personne n’a jamais vu. Il est attirer par l’inconnu, l’inexploré et peint des paysages réalistes du grand Nord avec une volonté scientifique de restituer ce qu’il à vu. Après deux expéditions au Spitzberg et en Laponie durant l’année 1839, il ramènera des peintures contenant des aurores boréales, des icebergs et des couleurs inédites tirées des lumières très particulières de l’extreme nord.

Ces paysages qui me sont séduisant ont suscité la crainte et l’incompréhension lors de leurs premières expositions. Le public ne croyait pas que de tels paysages et couleurs étaient réelles.

Les Lamassu de Khorsabad

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Poignard (Khanjar) à tête de cheval

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