Je suis allé voir une exposition au Musée Gustave Moreau à Paris où les illustrations des fables de la fontaine étaient rassemblées pour la premiere fois.
Le musée était l’ancien atelier et domicile du peintre Gustave Moreau. L’atelier à été légué pour que son oeuvre y soit conservée.
Le musée conserve environ 14 000 oeuvres et est composé de trois étages. On y retrouve la salle à manger , la chambre etc… dans lesquels sont exposés sur les meurs les oeuvres du peintre.
L’exposition se situait au troisième et dernier étage du musée. Pour y accéder, il faut emprunter un escalier qui ne laisse pas indifférent tant par son style majestueux et sa grandeur. Cet escalier est pour moi une oeuvre à part entière.
Pour que vous puissiez comprendre l’histoire et le contexte de l’exposition, il convient tout d’abord de présenter le personnage d’Anthony Roux.
Anthony Roux était le fils d’un armateur marseillais. Il a vécu de ses rentes et a passer sa vie à voyager et collectionner. Dans les années 1870, il commande à différents artistes des aquarelles pour illustrer une nouvelle édition des Fable de la Fontaine. C’est de cette initiative, qu’il rencontre Gustave Moreau. Anthony est fasciné par les oeuvres de Moreau, et ils développent une relation qui dépassera les seules commandes d’aquarelles et qui fera de Roux le collectionneur le plus important de Moreau.
Gustave Moreau est un peintre dit « Obscurément Célèbre ». En effet, son succès est un peu paradoxal car son oeuvre divise et nombreux sont ses critiques. Il vend peu de peinture, mais choisis ses acheteurs qui sont prêts à payer des prix très élevés. Paris ses clients, on peut noter Les Rotschilds.
Son style se caractérise par un gout du détail ornemental, des motifs antiques et exotiques souvent inspiré de la culture indienne.
Il se fait connaitre à l’exposition universelle de 1878, lieu ou Anthony Roux va rendre visite a Moreau dans son atelier pour lui parler de son projet d’illustrer les Fables de la Fontaine.
Pour sa première commande, Moreau en fait 25 et y intégré des éléments fortement inspiré de l’Inde et sa mythologie.
Lorsque Roux dévoile au publics les oeuvres de Moreau. Les avis sont unanimes quant à la réussite des oeuvres au point que Roux lui demande d’en faire plus, en y integrant plus d’animaux. Moreau se rendra au jardin des plantes tous les matins à 5h pour étudier et comprendre l’anatomie des animaux comme les lions.
J’ai apprécié certaines illustrations, notamment celles ou il ya beaucoup de contraste sur les couleurs. L’exposition en générale était assez homogène, dans le sens ou je retrouvais souvent l’aspect mythologie indienne qui ne me plait pas énormément. Ces illustrations reste cependant agréable à regarder et j’apprécie que malgré ces autres peintures, Gustave Moreau ne s’est pas dirigé vers le christianisme et le divin.
